"Un livre qu'on quitte sans en avoir extrait quelque chose est un livre qu'on n'a pas lu."

[Antoine Albalat]

février 19, 2012

Un livre qui dit tout

Le livre qui dit tout

                « Ça, c’est une bonne vachement bonne idée. Et tu sais où commence le bonheur ? Il commence quand on cesse d’avoir peur. » Mme Van Amersfoort.  P. 38

                Pour être franc, j’ai lu ce livre d’une seule traite, alors je ne sais pas par où commencer… Il est court, facile à lire et vraiment bien écrit ; c’est pourquoi je n’avais pas envie de m’encombre d’un ordinateur ou d’un bloc-notes. Je voulais simplement découvrir ce roman sans m’arrêter, sans distraction. Je n’ai pas émis d’hypothèse de lecture, peut-être parce que je n’en étais pas capable : l’histoire était simple si bien qu’il était difficile d’imaginer la suite du récit. Toutefois, j’ai trouvé ce livre très beau. Thomas est naïf comme tous les enfants de son âge, il a une imagination débordante, mais il est excessivement touchant, car il est courageux et bon. De plus, il est entouré de bonnes femmes sympathiques et également pleine d’amour. Bref, l’amour, la bravoure, la solidarité et l’humour rythment ce récit.   
                Les femmes ont un rôle extrêmement important dans ce roman : elles apportent et représentent toutes les caractéristiques de ce roman citées plus haut : l’amour (Eliza, Maman), la bravoure (Maman, Mme Van Amersfoort, Margot) et la solidarité (représentée par toutes les femmes à la fin du récit). Quant à l’humour, il est principalement apporté par Thomas, le héros du roman.  
                Le livre qui dit tout aborde également différents thèmes sociaux tels que l’après-guerre, les femmes battues, les religions, le droit des femmes, etc.  Ce sont des sujets qui, évidemment, nous interpellent. Au XXIe siècle, les droits humains ont une part importante dans notre société, et ils sont constamment au centre de débats sociopolitiques d’où l’importance de sensibiliser, parfois indirectement, nos élèves pour qu’ils développement, selon leur sensibilité, de l’empathie.
                Rares sont les livres qui arrivent à provoquer en vous une lecture lunatique : j’ai ri, j’ai été attristé, j’ai été choqué et quelquefois, j’ai simplement souri. Cela me rappelle d’ailleurs « Une pièce montée » de Blandine Le Callet où nous découvrons un mariage à travers différents personnages de tous âges : d’une petite fille à la grand-mère de la mariée, de la belle-sœur au marié. Les morceaux du puzzle s’assemblent au fur et à mesure que les différents personnages prennent la parole. L’auteur arrive à nous émouvoir de diverses façons, car les préoccupations varient selon l’âge et la place que nous occupons durant une telle célébration.  C’est pourquoi ce sont des livres qui doivent être lus sans coupure afin que nous ressentions la magie de ces romans ; ce don que l’auteur utilise pour nous transporter d’un sentiment à un autre, d’une vision de la réalité à une autre.
              

1 commentaire:

  1. Je suis d'accord avec toi Brice, certains livres ne supportent pas le "hachage". Et je suis tout à fait d'accord avec toi lorsque tu dis que ce livre nous fait virevolter dans nos sentiments : joie, tristesse, émoi, pitié,... un tout-en-un assez réussi !
    Tu ne parles pas des apparitions de Thomas, que se passe-t-il à ton avis ?

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