1. Analyse de la première de couverture et du titre
La couverture se divise en
deux mondes différents : principalement celui des cieux vers lesquels
Vango se tourne tout au long du roman et celui des terres symbolisés par des
pics montagneux. Le héros est placé au-dessus des terres, à la hauteur d’un
zeppelin, et il marche sur son prénom à la recherche de son identité ; il
a toujours préfère la hauteur et le sommet des immeubles. Il a d’ailleurs
parcouru le monde pendant une année dans un dirigeable qui deviendra, plus
tard, la propriété de l’Allemagne nazie.
Le plus mystérieux, sur cette représentation, sont les
cercles qui s’étendent au-delà à l’instar d’une goutte d’eau qui produit des
vagues circulaires sans que l’on sache réellement déterminer jusqu’où elles
iront. Elles pourraient symboliser des ondes qui se propagent à travers le
monde, de Moscou à New York, et de Paris aux îles Éoliennes à la recherche de
quelque chose. Entre deux cercles, juste au-dessus des montagnes, plane une
étoile rouge ; celle dont les cinq branches représenteraient les cinq
continents. Elle était dessinée sur le bateau duquel Vango et Mademoiselle ont
dû fuir. Sa mère l’avait peinte, car elle s’appelait Nell, l’éclat du soleil. Elle
exprime également le communisme, surtout l’URSS. Par conséquent, elle pourrait
être un indice quant à l’identité réelle de Vango. En effet, Mademoiselle
l’avait cousue sur le mouchoir avant de disparaître et de terminer son récit
qui aurait aidé le jeune héros à découvrir d’où il vient.
Les terres qui se courbent en bas permettent de tracer
une frontière entre les deux mondes : elles permettent au ciel d’exister
sur la couverture. Ce sont les montagnes des îles Éoliennes sur lesquelles
Vango a grandi voire les montagnes du monde en général ; il a traversé
tellement de contrées.
Le prénom du héros est le titre du
roman : Vango. Il proviendrait de l’espéranto[1],
une langue artificielle qui a été construite par Zamenhof au XIXe siècle ;
il pourrait donc être compris par tout le monde, quel que soit le parler. De
surcroît, le héros parle couramment cinq langues ! Ensuite, nous
découvrons dans le roman qu’il s’agit d’un diminutif ; il s’appelle
Évangelisto. Cette découverte souligne un aspect important du roman : la
religion. Vango, au début du roman, allait être ordonné prêtre et grâce au
monastère dArkudah, il a pu sortir du bassin Méditerranéen. J’ai encore
beaucoup de questions dont les réponses se trouvent sans doute dans le tome 2.
À ce stade-ci, je peux qu’émettre des hypothèses, car je ne connais toujours
pas les origines du héros de Timothée de Flombelle.
2. Analyse de la quatrième de couverture
En bas de la
couverture se profile l’ombre de Paris, la ville dans laquelle l’histoire
débute. Les nuages sombrent qui la dominent me rappellent d’ailleurs la
première scène : « […], voyant
grossir les nuages noirs, on l’avait supplié de rapatrier cette cérémonie à
l’intérieur de la cathédrale. » Sur le côté droit se propagent les
ondes de la première de couverture et qui agencent deux petits textes. Le
premier est le résumé apéritif : il situe l’histoire dans un cadre
spatio-temporel, c’est-à-dire à Paris en 1934 durant l’entre-deux-guerres. Je
le trouve plutôt bien construit, car il ne dévoile pas grand-chose du récit
tout en traçant les premières lignes de l’intrigue. Il informe également le
lecteur qu’il pénétrera dans un récit d’aventures – Fuir les forces mystérieuses, Vango cherche sa vérité, etc. – et peut-être même un récit policier – Fuir la police qui l’accuse. Le deuxième texte est l’accroche ; une
manière pour la maison d’édition d’inciter le lecteur potentiel. En effet, il
vente le succès de l’auteur – […] signe
de nouveau un grand roman, après le succès international de Tobie Lolness.
Il permet également de confirmer mes hypothèses – une aventure haletante – et d’y ajouter une histoire d’amour entre
le héros et une demoiselle.
Après avoir lu le roman, j’ai
trouvé qu’ils étaient bien rédigés, car le héros a un caractère inoubliable
dans son étrangeté. Il est très
mystérieux, car sa vie tourne autour d’incompréhensions et de secrets. Il a des
capacités extraordinaires telles que parler cinq langues dès son plus jeune âge
et d’escalader des immeubles aux façades, quelquefois, lisses. J’ai eu
l’impression, durant la lecture, qu’il pouvait venir d’un autre
univers : « Combien de
royaumes nous ignorent ? » Quant à l’aspect romantique, je l’ai
trouvé plutôt léger. Certes, le lien qui unit Ethel et Vango est fort tout au
long du récit tel des amours impossibles, mais le roman est tellement centré
sur l’action – normal pour un roman d’aventures ! – qu’il est passé à côté
des sentiments forts de deux êtres qui s’aiment et qui ne peuvent se retrouver.
Sur le côté,
comme pour la première de couverture, la maison d’édition s’y inscrit. Elle est
également accompagnée cette fois-ci de l’illustrateur du roman, Blexbolex[2],
auteur français de bandes dessinées.
[1] YAGUELLO M., Catalogue des idées reçues sur la langue,
Éditions du Seuil, 1988, p. 155.
[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/Blexbolex
[3] LUIGI Pierre,
Îles éoliennes, consulté le 13 mai
2012, adresse URL : www.plgalli.com/voyages/eoliennes_parcours.htm,
16 novembre 2011.
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